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Acte de consécration du genre humain au Sacré-Coeur pour la fête du Christ Roi

 

Du Pape Pie XI

  

  

   Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d’entre nous se consacre spontanément à votre Sacré Cœur.

 

  Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre Sacré Cœur.

   

   Seigneur, soyez le roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim. — Soyez le roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur. — Soyez le roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l’idolâtrie ou de l’islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.

  

   Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd’hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu’autrefois ils appelaient sur leurs têtes.

Accordez, Seigneur, à votre Église une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix. Faites que d’un pôle du monde à l’autre une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur, qui nous a acquis le salut ; à Lui, honneur et gloire dans tous les siècles des siècles. »

 

Ainsi soit-il.

 

Prière a réciter chaque jours de la semaine Sainte en réparation de la mise de l'avortement dans la constitution de la république . 

 

Connaître le cycle de l'Année liturgique

 

MERCREDI DES CENDRES

 

 

1. L’Église inaugure le temps du Carême par l'imposition des cendres qui se fait le mercredi de la semaine de la Quinquagésime, appelé pour ce motif mercredi des Cendres. A l'exemple des Ninivites qui firent pénitence sous la cendre et le cilice, l’Église veut ainsi, au début de la sainte quarantaine, humilier notre orgueil et nous rappeler la sentence de mort que nous devons subir à cause de nos péchés.

  Les cendres, en effet, dans la Sainte Écriture sont l'emblème de l'humilité, de la pénitence et du néant de l'homme.

     Avant la messe, le célébrant bénit solennellement des cendres qui proviennent ordinairement de la combustion des rameaux. Puis il impose les cendres sur la tonsure des clercs et sur le front des fidèles, en faisant un signe de croix et en prononçant les paroles que Dieu fit entendre à Adam après son péché : "Souviens toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras poussière."

     Nous devons recevoir les cendres dans des sentiments d'humilité et de contrition pour expier les péchés que l'orgueil nous a fait commettre.

   Les formules de la Messe qui suit sont bien la conclusion de la cérémonie des cendres puisqu'elle parlent de craintes à cause de nos péchés, mais aussi de confiance dans le pardon si nous sommes résolus à faire une sincère pénitence.

   2. Cette cérémonie des cendres rappelle celle qui avait lieu autrefois en ce même jour pour les pécheurs condamnés à la pénitence publique.
  Au moyen age, en effet, ceux qui s’étaient rendus coupables d'une faute grave et scandaleuse devaient en faire une pénitence publique.

 

  Le premier jour du Carême, ils se présentaient à la porte de la cathédrale, couverts d'un sac, pieds nu et avec toutes les marques d'un cœur repentant. L'évêque, suivis du clergé, les faisait entrer dans l'église où ils se prosternaient ; puis il bénissait les cilices qu'ils devraient porter pendant la sainte Quarantaine. On chantait sur eux les sept psaumes de la pénitence, on les aspergeait et on couvrait leur tête de cendres bénites. Ils étaient ensuite conduits hors de l'église, au chant des paroles de la Genèse par lesquelles le Seigneur chassa nos premiers parents du Paradis terrestre. A partir de ce moment, ils étaient exclus des assemblées des fidèles jusqu'au Jeudi Saint qui était le jour marqué pour leur confession et leur absolution sacramentelles.

  La cérémonie des cendres fut ainsi réservée d'abord aux pécheurs publics. Dans la suite, de pieux fidèles, par humilité, se mêlèrent aux pécheurs publics pour les encourager en participant à leur pénitence.

  Enfin, vers la fin du XIeme siècle, lorsque la pénitence publique devint plus rare, par suite du ralentissement de la ferveur, l’Église prescrivit l'imposition des cendres à tout les fidèles, et même aux clercs, comme cela se pratique aujourd'hui. Cependant, l'imposition des cendres aux pécheurs public persista, dans quelques diocèses jusqu'au XVIIIeme siècle.

  A l'origine, pour se préparer à la cérémonie des Cendres, les fidèles avaient l'habitude de se confesser la veille : de là vient que le mardi gras porte encore, en anglais, le nom de "mardi de la confession" (shrove tuesday).

 

 TEMPS DU CARÊME

 

 

1. Le Carême est un temps de jeune et d'abstinence, institué pour honorer et imiter le jeûne de Notre-Seigneur dans le désert et nous préparer par la pénitence à la grande fête de Pâques.

  Le jeûne du Carême (de quadragésime, quarantaine) commence le mercredi des Cendres, dure 40 jours, et se termine le Samedi Saint à midi.

  Saint Jérôme fait remarquer que ce nombre 40 est généralement celui de la peine, de l'affliction, de la pénitence. Les eaux du déluge tombèrent pendant 40 jours et 40 nuits. Moise et Elie se préparèrent à s'approcher de Dieu, le premier sur le Sinaï, le second sur l'Horeb, par un jeune de 40 jours. En punition de leurs murmures, les Juifs errèrent pendant 40 ans dans le désert, enfin, Notre-Seigneur voulut se soumettre aux rigueurs d'un jeûne de 40 jours pour nous donner un exemple à imiter.

 

  2. Le jeûne du Carême serait d'institution apostolique. Sa durée et le temps sur lequel il s'étendait varia beaucoup au cours des premiers siècles, comme on la vus à propos de l'origine du temps de la Septuagésime.

  A Rome, vers le VIIIeme siècle, aux six semaines de jeûne qui précédaient Pâques (dimanches exceptés, ce qui donnait 36 jours) on ajouta les quatre derniers jours de la 7eme semaine avant Pâques, pour parfaire le nombre de 40 jours de jeûne. Cette pratique est aujourd'hui universelle dans l’Église romaine, excepté dans l’Église de Milan qui a conservé l'ancien usage. Son jeûne commence le lundi de la Quadragésime et dure 36 jours.

 

  3.  Le Carême n'est pas seulement un temps de jeûne et d'abstinence, auquel tout le monde, à cause de l'âge ou de la faiblesse, ne peut se livrer, mais un temps de pénitence, de prière et de recueillement.

 

  C'est cette idée de sainte quarantaine de vie chrétienne plus intense, de retraite spirituelle, qui dominait, lorsque, à l'origine, le premier dimanche de cette quarantaine fut appelé Quadragésime, c'est-à-dire 40e jour avant Pâques. Ce dimanche était bien le 40e jour, non pas avant le dimanche de la résurrection, mais avant le vendredi de la mort du Sauveur, car au IIIeme et au IVeme siècles mes fêtes pascales comprenaient, comme dit saint augustin, "le très saint triduum du Sauveur crucifié, mis au tombeau et ressuscité".

  La Secrète du dimanche de la Quadragésime nous rappelle, en effet, qu'à l'origine, le mot sainte quarantaine s'appliquait au temps du Carême et non au nombre de jours de jeûne puisqu'on y lit : "Seigneur, nous immolons solennellement ce sacrifice au commencement du Carême....." De même, la récitation publique des Heures canoniales ne tient pas compte des quatre jours de jeûne qui précèdent ce premier dimanche du Carême, puisque les Vêpres continuent à se dire, jusqu'au samedi avant la Quadragésime, à l'heure habituelle et non avant midi, comme en Carême.

 

  4.  A partir du VIIeme siècle au moins, les chrétiens de Rome, pendant le Carême, assistaient tous les jours à une Messe stationnale. C'est pourquoi le missel romain contient une messe pour chacun des jours du carême et l'indication de l’Église stationnale. Dans d'autres pays, comme en Gaule, ils n'y assistaient que le dimanche, le mercredi et le vendredi.

  Ce n'est pas d'un seul coup que les messes stationnale furent établies à Rome pendant la sainte Quarantaine. Il y eut d'abord, outre la station du dimanche, que celles des mercredis et des vendredis, comme dans les Gaules, puis on y ajouta le lundi. Ces trois féries sont les seules qui aient un Trait à la messe, et toujours le même :"Domine, non secundum.... "Seigneur ne nous traitez pas selon les pêchés que nous avons commis....." Bientôt on ajouta une Messe la samedi, puis le mardi. Ce ne fut qu'au VIIeme siècle que les jeudis eurent leur messe stationnale, parce que, jusque-là, le jeudi avait été le jour consacré à Jupiter (c'était le dimanche des païens) et il ne fallait pas, par une cérémonie, paraitre s'associer à leur fête.

  A Rome, la Messe stationnale, en Carême, se disait après None, à 3 heures du soir, elle était suivie des Vêpres et ce n'était qu'après, vers le coucher du soleil qu'on rompait le jeûne. Plus tard, la Messe et les Vêpres furent avancées e tle repas fut porté à 3 heures, vers le XIIIeme siècle, et à midi, vers le XIVeme siècle.

 
  5.  Il y a une Messe spéciale avec lecture et chants propres pour chacun des jours du carême, parce que l’Église comptait sur cette quarantaine pour instruire les fidèles et préparer les catéchumènes au baptême et les pénitents à l'absolution. C'est en effet la préparation des catéchumènes au baptême et des pénitents au pardon qui forme le thème principal des lectures et des chants au Carême.

 Dans les Évangiles, elle enseigne aux pécheurs qu'il n'y a de salut pour eux qu'en imitant la jeûne de Notre-Seigneur, c'est-à-dire en faisant pénitence, à tous, elle montre les heureux effets des sacrements de Pénitence et d'Eucharistie.

  Elle rappelle les principaux enseignements et les grands faits de la vie publique du Sauveur, son sermon sur la montagne, ses nombreuses instructions pour le jeûne, la charité, le pardon des injures, ses paraboles de Lazare et du mauvais riche, des vignerons homicides, de l'Enfant prodigue, ses guérisons du serviteur du centenier, de la fille de la Chananéenne, du paralytique de la piscine probatique, de l'aveugle né, ses miracles de la multiplication des pains, des vendeurs chassés du temple, de sa marche sur les eaux, de sa transfiguration, ses résurrections du fils de la veuve de NaÏm, de Lazare.

  La Préface qu'elle fait lire jusqu'au dimanche de la Passion parle des avantages du jeûne qui réprime les vices et engendre les vertus.

  Aux Vêpres, elle chante l'hymne Audi benigne et aux saluts, dans plusieurs diocèses, l'Attende, ces deux chants répondent bien au sentiments de pénitence et de prière qui caractérisent ce saint temps de Carême.

 
  6.  Aujourd'hui, les fidèles assistent rarement aux offices de la semaine et lisent peules paroissiens publiés à leur usage, aussi, pour suppléer à ce défaut d'instruction, l’Église a-t-elle établi les stations de carême durant lesquelles les prédicateurs s'efforcent de préparer les chrétiens à se confesser et à faire une bonne communion pascale.

 
  7.  Aux signes de tristesse et de pénitence de la Septuagésime, ornements violets, suppression de l'Alleluia, du Gloria in excelsis, du Te Deum, de l'Ite Missa est, l’Église ajoute encore pendant les offices du temps, à l'exception du dimanche de laetare (4eme du Carême), l'interdiction de jouer de l'orgue et de mettre des fleurs sur l'autel, elle enlève au diacre la dalmatique et au sous-diacre la tunique, les jours de jeûne, après la Postcommunion, elle récite une oraison sur le peuple précédée de l'invitation à l'humilité : "humiliez vos têtes devant Dieu". La célébration solennelle des mariages est également interdite.

  Autrefois les tribunaux suspendaient leurs travaux, la chasse et la guerre étaient prohibées afin de consacrer le plus de temps possible à la prière et aux bonnes œuvres.

 
  8.  En ce temps de pénitence, il n'y avait autrefois aucune fête de saints. Les Grecs ont conservé cet usage, car ils pensent que la célébration des fêtes est incompatible avec le jeûne, ils ne font exception que pour les fêtes de l'Annonciation, 25 mars, et de saint Mathias, 24 février. L’Église romaine est moins rigoureuse, cependant elle n'en admet qu'un petit nombre, par respect pour l'ancienne coutume.

  Les Grecs schismatiques poussent l'exagération jusqu’à prétendre que la communion sous les deux espèces est capable de rompre le jeûne. C'est pourquoi ils ne disent la Messe que samedi et le dimanche, qui ne sont pas jours de jeûne. A la Messe du dimanche, le célébrant consacre six hosties, en consomme une et garde les cinq autres pour les jours suivants, où ils ont seulement, comme les Catholiques le Vendredi Saint, une Messe des présanctifiés.

 
  9.  Le Carême compte six dimanches qui sont désignés soit par le premier mot de l’Introït, soit par le sujet de l’Évangile.

  Les jours les plus remarquables du temps du Carême sont : le mercredi des Cendres, le 4eme dimanche, le dimanche de la Passion, le dimanche des rameaux et les trois derniers jours de la semaine Sainte.

 

 

DIMANCHE DES RAMEAUX

 

 

 

1.  Le dimanche des Rameaux, qu'on appelle encore Pâques fleuries, est le dernier dimanche du carême. Il est ainsi nommé parce qu'on y bénit des rameaux de palmier, d'olivier, de laurier ou de buis, qu'on porte ensuite en procession, en mémoire de l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem cinq jours avant sa mort.

  Cette procession, d'abord particulière aux fidèles de Jérusalem qui parcouraient le même trajet que Notre-Seigneur, fut introduite en Occident au VIIeme ou VIIIeme siècle.


 2.  La bénédiction des Rameaux est des plus solennelles. Plusieurs des parties de la Messe s'y trouvent. Ainsi, il y a une Antienne, tenant lieu d'Introït, ou l'on redit le chant triomphal des Hébreux à l'arrivée du Sauveur : "Hosanna au Fils de David..."; une Collecte, une Épître tirée de l'Exode, qui raconte la station des Hébreux dans le désert, à Elim, ou il y avait 12 fontaines et 70 palmiers ; deux Répons tenant lieu de Graduel ; l’Évangile ou est racontée l'entrée triomphale du Sauveur à Jérusalem ; une Préface suivie du Sanctus ; cinq Oraisons, la bénédiction proprement dite avec l'eau bénite et l'encens ; enfin, une dernière Oraison.

  Dans ces Oraisons se trouvent indiqués le symbolisme des rameaux et leur utilité.

  Les rameaux d'olivier et de palmier signifient que nous devons rapporter à Jésus-Christ les victoires que nous remportons sur nous-mêmes par le secours de sa grâce, car l'olivier est le symbole de la grâce, et le palmier le symbole du courage et du triomphe. Dans ces oraisons, l’Église demande à Dieu que ceux qui recevront les rameaux bénits obtiennent sa protection pour l'âme et pour le corps. C'est pourquoi, les chrétiens ont la pieuse habitude d'emporter ces rameaux bénits dans leurs maisons et de les suspendre au dessus du crucifix.

  A l'origine, la bénédiction des rameaux se faisait hors des bourgs et des villes, au pied d'une croix élevée dans les environs et d’où partait la procession. Les croix dressées à l'entrée des villages, et ou l'on s'arrête aujourd'hui pour une bénédiction durant les processions des Rogations, viendraient de cette ancienne coutume.


 3.  La procession des Rameaux se fait hors de l’Église, au chant d'une série d'Antiennes à la gloire du Sauveur.
 Au retours, le clergé et le peuple restent dehors, tandis qu'à l’intérieur, portes fermées, quelques enfants chantent l'hymne Gloria, laus et honor... dont le clergé et les fidèles répètent le premier distique comme refrain.
  Ces voix d'enfants, à l’intérieur de l’Église, figurent les chœurs angéliques faisant écho à celui des fidèles dans leurs acclamations au Roi de Gloire.
  La porte de l'église s'ouvre lorsque le célébrant la frappe avec la hampe de la croix pour montrer que l'entrée du ciel était fermée avant Jésus-Christ, qui l'a ouverte par les mérites de sa passion et de sa croix.


 4.  La Messe du dimanche des Rameaux contraste singulièrement avec la procession. Aux hymnes de joie succèdent les chants de tristesse au souvenir de la Passion du Sauveur. On y lit on chante la Passion selon saint Matthieu.

  Dans quelques églises, le chant de la passion est exécuté à trois voix ; généralement le célébrant tient la place de Jésus-Christ, le diacre chante les paroles du récit, le sous-diacre ou le chœur jouent le rôle des Juifs et des ennemis du Sauveur. L'usage de chanter ainsi la Passion remonte à l'époque médiévale.
 Aux mots emisit spiritum on se met quelques instants à genoux pour adorer le Sauveur mort sur la croix pour le salut du monde.
  Pendant le récit ou le chant de la Passion on tient les rameaux bénits à la main pour rappeler qu'après la Passion il y aura le triomphe ; après la peine, la récompense.

VENDREDI SAINT

 

1.  Le Vendredi Saint l’Église honore les mystères de la passion et de la mort de Jésus-Christ sur la croix. Elle met sous nos yeux cet ineffable spectacle, afin que, touchés de vifs sentiments de contrition pour nos péchés, nous disposions notre âme à retirer les plus grands fruits de la Rédemption.

  Ce jour-là, l’Église manifeste son deuil et se douleur en prescrivant à ses ministres de prendre des ornements noirs comme pour les défunts. Elle conseille à tous ses enfants d'assister pieusement à ses offices et de faire le chemin de la croix pour exciter dans leurs âmes l'horreur du péché qui a causé la mort du Rédempteur.  

 2.  Dans l'office de l'après-midi du Vendredi Saint il y a quatre cérémonies principales : la Messe des catéchumènes, les Oraisons, l'Adoration de la croix et la Messe des présanctifiés.

 

 

 

St Thomas D'Aquin

 

 

Les « 16 conseils pour acquérir le trésor de la Science » de Saint Thomas d'Aquin

 

 

 Voici les « Seize conseils pour acquérir le trésor de la Science » de Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), Docteur de l'Église, Prêtre Dominicain et Saint Patron de l'Enseignement Catholique.


Les « 16 conseils pour acquérir le trésor de la Science » de Saint Thomas d'Aquin :

Puisque tu m'as demandé, mon très cher ami dans le Christ, comment tu dois étudier pour acquérir le trésor de la science, voici les 16 conseils que je te donne :

1.- Entre dans la mer par les petits ruisseaux, non d'un trait ; car c'est par le plus facile qu'il convient d'aller au plus difficile. Tel est mon avis et ma recommandation.
2.- Je veux que tu sois lent à parler, lent à te rendre là où l'on parle.
3.- Garde la pureté de ta conscience.
4.- N'abandonne jamais l'oraison.
5.- Aime beaucoup ta cellule, si tu veux être introduit dans le cellier à vin.
6.- Montre-toi aimable avec tous.
7.- Ne t'enquiers en rien des actions d'autrui.
8.- Ne sois pas trop familier avec personne, car trop de familiarité engendre le mépris et conduit à s'arracher à l'étude.
9.- Ne te mêle nullement des paroles et des actions des gens du monde.
10.- Fuis par-dessus-tout les démarches inutiles.
11.- Imite la conduite des saints et des hommes de bien.
12.- Ne regarde pas à qui tu parles, mais tout ce qui se dit de bon, confie-le à ta mémoire.
13.- Ce que tu lis et entends, efforce-toi de le comprendre.
14.- Assure-toi de tes doutes.
15.- Tout ce que tu pourras, efforce-toi de le ranger dans la bibliothèque de ton esprit, comme celui qui veut remplir un vase.
16.- Ne cherche pas ce qui te dépasse.

En suivant cette route, tu porteras et produiras, pendant toute ta vie, des feuilles et des fruits utiles dans la vigne du Seigneur des Armées. Si tu t'attaches à ces conseils, tu pourras atteindre ce que tu désires. Adieu.


Saint Thomas d'Aquin (1225-1274)